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Indice du développement humain: Le Maroc recule d’une place et se contente du 123e rang

Selon le rapport sur le Développement Humain 2021-2022, le Maroc est passé de la 122e place en 2020 à la 123e en 2022, du classement général qui inclut 191 pays à travers le monde.

L’Indice du Développement Humain(IDH), publié par le Programme des Nations Unies pour le développement, se base sur l’espérance de vie, l’éducation et le niveau de vie. Le royaume du Maroc a obtenu 0.683 sur 1.

Au Maroc, l’espérance de vie moyenne est de 74 ans (76.4 ans pour les femmes et 71.9 ans pour les hommes), tandis que les marocains passent 14.2 ans dans l’éducation.

Pour le PIB par habitant est d’environ 7303 Dollars (11356 dollars pour les hommes et 3194 dollars pour les femmes).

Entre 1990 et 2021, l’espérance de vie à la naissance a augmenté au Maroc d’environ 11.6 ans. Le nombre moyen d’années de scolarisation a changé de 3.8 ans alors qu’on assiste à une augmentation de 96.6% au niveau du PIB par habitant.

La Suisse est classée la première cette année, avec une espérance de vie de 84 ans, une moyenne de 16.5 ans d’études, et un salaire moyen de 66 milles dollars.

Dans le monde arabe, les Émirats arabes unis se sont classés premiers et 26e au niveau mondial, suivis du Bahreïn, de l’Arabie saoudite et du Qatar.

La dernière place était pour le Soudan du Sud qui a une espérance de vie à naissance de 55 ans, les gens ne passent que 5.5 ans à l’école et ne gagnent que 768 dollars par an.

Le rapport a souligné que le monde a reculé de 5 ans en termes d’indice de développement humain face aux crises répandues, surtout la pandémie de Covid-19.
L’indice de développement humain était en hausse mais il s’est revenu en 2021 au même niveau de 2016. La raison qui explique cette baisse est la Covid-19 plus l’accumulation des catastrophes climatiques et les crises qui ont déstabilisé les nations.

Le rapport a souligné la nécessité de concentrer les efforts pour augmenter l’indice de développement humain et améliorer la qualité de vie, surtout à l’aide des investissements, des énergies renouvelables et la préparation à faire face aux futures pandémies.

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