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Sahara marocain: le projet de résolution de l’ONU appelle l’Algérie à reprendre les négociations

Vendredi dernier, les États-Unis ont déposé un projet de résolution sur le Sahara, dont le texte final sera présenté au Conseil de sécurité pour un vote à huis clos le 27 octobre.

Le projet de résolution américain, selon le site «Ledesk», comprend 16 points, dont la prolongation d’un an du mandat de la MINURSO et l’appel à toutes les parties au conflit à négocier pour parvenir à un accord, y compris l’Algérie.

La même source a ajouté que le projet de résolution, qui est toujours en cours d’élaboration, prévoit la prorogation du mandat de la MINURSO pour une période d’un an, soit jusqu’au 31 octobre 2023, et lui accorde les ressources financières nécessaires.

Le projet de résolution encourage les parties concernées à reprendre le processus politique des négociations multilatérales, et et soutient les efforts de Staffan de Mistura, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Ledesc a expliqué que, contrairement à ce qu’affirmaient les médias proches du Polisario, le texte préliminaire rédigé par la diplomatie américaine fait référence au processus de table ronde et encourage toutes les parties à ce conflit régional (Maroc, Polisario, Algérie et Mauritanie) à reprendre « inconditionnellement » le cours des négociations « dans un esprit de réalisme et de compromis ».

Il semble que le Front Polisario – qui s’est engagé dans des hostilités armées contre le Maroc – et l’Algérie, n’aiment pas ce point.

Quant à Rabat, des termes évoquant « l’esprit de réalisme et de compromis » renforcent son exigence que les négociations tournent autour de sa proposition d’accorder à la région un statut d’autonomie sous sa pleine souveraineté.

Le texte souligne la nécessité urgente pour les parties de poursuivre le processus en cours dirigé par l’ONU pour parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ».

Dans un contexte connexe, la diplomatie américaine a annoncé, vendredi soir, que la sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman, avait rencontré l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, pour discuter « de l’importance d’élargir et engageant toutes les parties concernées à leurs positions afin de parvenir à une solution durable au conflit ».

Le porte-parole diplomatique américain Ned Price a déclaré dans un bref communiqué que Sherman avait souligné « le plein soutien des États-Unis aux efforts de de Mistura pour faire avancer le processus politique en cours sous la supervision des Nations Unies ».

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