Divers

L’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif met en lumière dans un rapport thématique la situation difficile à Al Qods-Est

L’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif a publié un rapport thématique qui met en lumière la situation difficile à Al Qods-Est, et cela coïncide avec la Journée internationale des villes, célébrée le 31 octobre de chaque année.

Le rapport s’inscrit dans le cadre des rapports thématiques périodiques publiés par l’Agence pour suivre le rythme des changements rapides qui affectent la réalité de la Ville Sainte et les aspects de la vie dans celle-ci, à travers un suivi quotidien de la situation sociale et économique effectué par l’Observatoire ’’Arribat’’, de suivi et d’évaluation, relevant de l’Agence à Al-Qods, pour tenter d’apporter des réponses appropriées aux questions troublantes que ces conditions difficiles dans la Ville Sainte posent aujourd’hui.

Le rapport montre que les conditions de vie à Al Qods-Est sont devenues insupportables à la lumière du harcèlement psychologique et spatial qui étouffe la population arabe, à travers des procédures systématiques qui manquent de justice, d’équité, d’égalité des chances et d’égalité devant les lois, et devant les devoirs et obligations.

Il a ajouté qu’avec le rétrécissement de la zone accordée aux Palestiniens, les habitants d’Al Qods se plaignent de problèmes chroniques affectant les infrastructures et les équipements, et ils demandent l’entretien des routes et la connexion des quartiers entre eux par un réseau complet de rues, la restauration des zones commerciales dans la Ville Sainte et ses marchés privés, et une augmentation des travaux de nettoyage des voies publiques et des autres services de base.

Le rapport soulignait que l’absence de programmes d’aménagement des quartiers arabes d’Al Qods-Est a entraîné une pénurie du réseau routier, de même que cette négligence a engendré également une pénurie de rues revêtues et équipées, outre le fait que le réseau routier disponible ne répond pas aux besoins de la population en raison de son étroitesse et de ses méandres, et manque de trottoirs.

Selon le document, les constructions non autorisées empêchent l’établissement d’un bon réseau routier et entravent l’accès des habitants à de nombreuses maisons, ajoutant que ces complications ont contribué à l’absence d’un réseau routier organisé et à la mise en place d’un réseau d’éclairage approprié.

Le rapport, qui s’appuie sur des données fournies par des organismes palestiniens spécialisés et d’autres fournies par des centres israéliens dont l’impartialité est difficile à vérifier pour des considérations objectives, souligne qu’il n’y a que 8 bureaux de poste à Al-Qods-Est, contre 42 dans la partie ouest de la ville, en plus de l’absence de parcs publics et sportifs, et des centres de l’enfance dans la plupart des quartiers arabes de la ville, à l’exception du quartier de Shuafat et du quartier de Beit Hanina.

Le rapport souligne que la réalité imposée aujourd’hui par les autorités israéliennes rend difficile la restauration du cachet d’Al-Qods-Est avec son aspect religieux et civilisationnel authentique, en raison de l’ampleur des dommages qui lui ont été infligés par des politiques systématiques ayant duré des décennies et qui se poursuivent encore aujourd’hui.

Il a estimé, à cet égard, que «bien que l’État d’Israël ait déployé tous ses efforts pour renforcer son contrôle sur Al Qods-Est et ait suivi une politique consistant à imposer le fait accompli par des projets de judaïsation de la ville, les habitants arabes d’Al Qods n’ont bénéficié d’aucun privilège ou d’un traitement équitable, car ils n’ont pas été traités en tant que citoyens vivant à Al Qods, mais en tant que résidents permanents».

Le rapport indique également que la ville d’Al Qods souffre d’un système de logement complexe en raison des politiques israéliennes, de problèmes chroniques affectant les infrastructures et les équipements, de l’absence de programmes de planification pour les quartiers arabes d’Al Qods-Est, et de services de collecte des déchets et d’assainissement inefficaces.

Il a souligné que même si un véritable développement économique et social n’est pas possible sans progrès au niveau politique, le renforcement du caractère arabe d’Al Qods-Est nécessite de reconsidérer le concept de développement sous l’occupation et de le redéfinir comme une forme de résistance économique, politique et sociale qui renforce la présence palestinienne sur sa terre.

D’autre part, le document note que l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif a placé les habitants d’Al Qods-Est, chrétiens et musulmans, au centre d’un modèle de développement, fondé sur une approche réaliste d’une politique civile, fondée sur une compréhension correcte de la nature de la Ville Sainte, de sa situation exceptionnelle et de sa réalité complexe, et pour proposer des solutions susceptibles de rassembler et de fédérer les gens autour des principes d’équité et de durabilité.

Selon le rapport, l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif est convaincue que l’atteinte des objectifs de développement durable, tels qu’approuvés par les organes des Nations unies, ne peut être établie à la lumière de la persistance du statu quo à Al Qods, car tout le monde s’accorde à dire que cette ville était et restera un centre de conflits, à partir duquel commence et s’arrête les chances de parvenir à la paix et à la stabilité dans toute la région.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *