Politique

Le volume du budget d’investissement public. Le PLF est emportée par l’approche comptable, affirme le mouvement populaire

Le mouvement populaire a critiqué le projet de loi de finance 2023, en disant qu’il est loin des engagements annoncés dans less déclarations du gouvernement, et emporté par une approche purement comptable, négligeant ainsi l’aspect social, sauf qu’il a bien apprécié le volume de budget consacré à l’investissement public et le projet de couverture médicale.

Ambarek Sbai, président du groupe mouvement populaire, indique que la loi de finance, n’inclut pas même le minimum des engagements des partis de la majorité gouvernementale, ni les engagements affirmés dans les déclarations du gouvernement.

La structure du projet de loi est marquée par une vision purement comptable, mettant des espoirs sur la pluviométrie, les recettes touristiques et les transferts des MRE, en considérant que ce projet est sans vision claire sur les plans politique, sociale et économique, ajoute-t-il.

Dans son intervention dans la réunion plénière consacrée au vote du PLF au titre de l’année 2023 ce lundi, Sbai affirme bien que son groupe parlementaire discute le projet de loi de finance en exercice de son droit d’opposition institutionnelle basé sur la force de proposition et la suggestion d’alternatives.

Le mouvement populaire a insisté aussi sur le non réalisme des indices du PLF et son incapacité à lire et appréhender la situation sociale du Maroc en présentant des mesures incapables de faire sortir le pays de sa crise actuelle.

Plus d’un an après son investiture, le gouvernement “a été incapable de donner des solutions pratiques au problème des hydrocarbures, et à la vague d’augmentation des prix généralisée de toutes les denrées alimentaires, biens et services, et de protéger le pouvoir d’achat qui s’est dégradée suite à l’inflation.”, affirme-t-il.

Il a mis en garde contre le fait de tomber dans une “pandémie politique alimentée par l’hégémonie de certains partis basée sur l’argument de leur majorité numérique, en l’absence de la force argumentaire logique, et l’incapacité de traduire le poids électoral en un poids politique réellement capable d’être une alternative”.
L’équipe populaire s’est également interrogée sur le sort de l’autonomie des conseils de régions et communes et l’intervention de plusieurs secteurs gouvernementaux dans l’exercice de leurs compétences, l’intervention d’un groupe de secteurs gouvernementaux à cet égard, et «l’obstination du gouvernement à ne pas revoir les critères de répartition des budgets aux régions et autres groupes territoriaux.

Les questions de l’équipe du mouvement portaient également sur les inégalités régionales, et s’interrogeaient également sur “la faisabilité de réduction du développement rural en développement agricole seulement ”, à la “lumière d’une politique agricole qui a épuisé la nappe phréatique, et aggravé les retombées de la sécheresse et marginalisé également les petits paysans, et n’a pas réussi à assurer la sécurité alimentaire au niveau des agricultures stratégiques, spécialement, les céréales et le lait”, précise Sbai.

Souad Arguig-Journaliste stagiaire

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