Économie

Revue de la presse économique hebdomadaire

Les terres soulaliyates, la panique sur les marchés après l’envolée des travaux des bons du trésor, la problématique des délais de paiement et la feuille de route du secteur touristique sont les principaux sujets qui attirent l’attention de la presse économique hebdomadaire.

« La Vie Eco » écrit que les terres soulaliyates représentent plus de 20% de la superficie du Maroc, soit 15 millions d’hectares et sont valorisées à environ 1.180 milliards de dirhams (MMDH).

C’est à la Direction des Affaires Rurales relevant du ministère de l’Intérieur, que revient la mission de la vente et de la location de ces terres. Ainsi, parmi les 5 millions d’hectares (ha) immatriculés, 135.000 ha ont été loués, générant une recette locative de 363 millions de dirham (MDH) et 13.255 ha ont été cédés pour un montant de 2,8 MMDH. Le reste des terres demeurent en cours de délimitation administrative.

Sur un autre sujet, « La Vie Eco » s’intéresse à la panique sur les marchés après l’envolée des taux des bons du trésor, affirmant que les obligations d’Etat ont enregistré une hausse brutale, provoquant une chute du marché actions et d’importantes pertes pour les fonds obligataires.

Le MASI, principal indice de ma Bourse de Casablanca, s’est effondré de plus de 9% en 5 séances, passant sous la barre des 10.000 points, précise la publication, soulignant que cette baisse est liée directement aux anticipations des investisseurs sur un réajustement à la hausse des taux obligataires.

Sous le titre « Délais de paiement: le cauchemar des temps », « Challenge » se penche sur la problématique des délais de paiement qui, selon l’auteur de l’article, fragilise depuis quelque temps les Très petites entreprises (TPE), et par ricochet, l’économie nationale.

« Dans une collaboration de déséquilibre des forces où de petites entreprises n’arrivent pas à faire valoir leurs droits face aux plus grandes, il est crucial d’avoir un régulateur ayant à sa disposition de véritables outils de dissuasion », indique l’hebdomadaire, notant que face à ce problème les TPE peuvent espérer voir le bout du tunnel grâce aux efforts de l’État qui ne reste pas dans l’inaction.

Ainsi, poursuit la publication, le gouvernement a adopté en octobre dernier un projet de loi pour lutter contre les retards de paiement, faisant suite à un discours de SM le Roi sur cette problématique qui entrave le fonctionnement normal des entreprises.

Par ailleurs, « Challenge » revient sur la décision de la taxation des influenceurs sur les réseaux sociaux, prise par la Direction générale des impôts (DGI).

« Depuis quelques mois, la DGI a décidé de prendre ses responsabilités vis-à-vis de ce nouveau type d’opération économique hébergé par les plateformes numériques. Dans ce sens, elle a décidé une équipe de contrôleurs fiscaux pour enquêter sur les revenus probables de ces riches des nouveau temps en examinant le nombre des followers et d’abonnés sur les réseaux sociaux tels que Facebook et YouTube », rappelle la publication.

De son côté, « Finances News Hebdo » (FNH) se fait l’écho de la nouvelle feuille de route du secteur touristique récemment actée, s’interrogeant, dans ce sens, si elle tient vraiment la route.

Le tourisme n’a surtout pas besoin de mesures correctives, mais plutôt d’un modèle économique efficient et efficace, estime l’hebdomadaire, expliquant qu’il s’agit de réinventer ce secteur pour faire du Maroc une destination de choix et ce, tout en exploitant ses nombreux atouts, notamment la proximité du Royaume avec les grands marchés émetteurs et son patrimoine civilisationnel, culturel et gastronomique.

Selon la publication, cette feuille de route tombe donc à point nommé, pour autant qu’elle réponde aux aspirations des opérateurs, mais surtout qu’elle cadre avec les besoins réels du secteur. Néanmoins, à côté des actes concrets qui devront être posés, il va falloir parallèlement mobiliser des moyens financiers conséquents pour que les objectifs arrêtés dans cette feuille de route ne se résument pas en une simple vue de l’esprit.

En outre, FNH jette la lumière sur Tamwilcom qui vient d’approuver son plan stratégique pour la période allant de 2023 à 2026 et d’adopter son budget pour l’exercice 2023.

Ce plan stratégique de l’institution, indique-t-on, met l’accent sur six axes prioritaires, dont notamment la facilitation du financement en faveur des TPE, du petit entrepreneuriat et de l’investissement des PME, et ce conformément aux grandes orientations de l’Etat et aux prérogatives de la mission de Tamwilcom.

Et de préciser que de ce fait, le Conseil d’administration prévoit d’atteindre, au cours de l’année 2023, un niveau d’engagement de 31 MMDH, principalement au titre de l’activité de garantie en faveur des TPME.

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