Économie

CCSRS : l’encours de la dette privée atteint 254 MMDH à fin avril

L’encours de la dette privée s’est élevé à 254 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2023, en hausse de 1,86% en glissement annuel, selon le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques (CCSRS), réuni mardi au siège de Bank Al-Maghrib (BAM).

Le paiement des échéances des titres de dette privée n’enregistre pas de défaut sur la période, précise BAM dans un communiqué diffusé à l’issue de la 17ème réunion du CCSRS.

S’agissant des émetteurs non-financiers faisant appel public à l’épargne, leur endettement net reste maîtrisé, s’établissant à 50% des fonds propres en 2022 pour les émetteurs cotés et à 75% pour les émetteurs de dette privée, ajoute la même source.

Sur le marché obligataire, les taux des Bons de trésor (BDT) ont continué à augmenter en début d’année avec une hausse importante au cours du mois de janvier 2023. La volatilité des taux a enregistré pour sa part des niveaux historiquement élevés.

A partir du mois de mars, les taux des BDT se sont stabilisés et ont amorcé une légère baisse au mois de mai avec des niveaux de volatilité relativement modérés.

Pour ce qui est du marché boursier, l’indice MASI a connu une évolution positive depuis le début du mois de mai 2023, enregistrant un gain de 7,6% au 23 juin par rapport au début de l’année.

Dans ce contexte, la volatilité moyenne du MASI ressort modérée à 12,6% contre 10,1% au 2ème semestre 2022 et 10,8% au 1er semestre 2022. La valorisation globale du marché reste relativement élevée à 21,2x, et le ratio de liquidité du marché boursier à fin mai 2023 ressort à 8,7% contre 9,5% une année auparavant.

Lors de cette réunion, le CCSRS a examiné et approuvé le rapport sur la stabilité financière au titre de l’année 2022 et fait le point sur l’état d’avancement de la feuille de route de stabilité financière couvrant la période 2022-2024.

Il a également passé en revue la synthèse des travaux de son sous-comité mensuel et noté que les indicateurs de suivi examinés continuent de montrer la solidité et la résilience du secteur financier marocain.

Le Comité, tout en saluant les efforts déployés ayant permis la sortie en février 2023 du Maroc de la liste « grise » du GAFI et puis en mai 2023 de celle de l’Union Européenne, s’est enquis des actions résiduelles visant à renforcer davantage encore le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

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