Politique

Controverse autour du régime de base: une députée interpelle le ministre de l’éducation

Le gouvernement a promulgué en septembre dernier le décret numéro 2.23.818 relatif au régime de base du secteur de l’éducation nationale. Le décret numéro 2.23.819 a été mis en œuvre la semaine dernière, après la controverse qui a entouré le texte depuis son approbation par le Conseil de gouvernement. 

La députée du parti de la Justice et du Développement, Rafaaa Maa Al Aynin, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et du Sport, Chakib Benmoussa, sur la raison pour laquelle les salaires des employés du secteur de l’éducation nationale n’ont pas été augmentés conformément au nouveau régime de base, comme le gouvernement s’y était engagé dans son programme.

La députée a posé des questions écrites sur les raisons de la persistance de la tension dans le domaine de l’éducation malgré la publication du nouveau système de base, et sur le fait que le corps enseignant n’a pas été inclus dans les nouvelles indemnisations, ainsi que sur la raison pour laquelle il n’a pas été suffisant de se référer à la loi sur la fonction publique en ce qui concerne les sanctions disciplinaires.

Elle a souligné qu’après deux ans de discussions et de dialogues, on s’attendait à ce que le système de base atténue la tension, les grèves et les manifestations des enseignants, de l’administration éducative, de l’inspection et d’autres catégories éducatives. Cependant, malgré l’allocation de ressources financières pour la mise en œuvre du nouveau système de base, la tension persiste.

Elle a noté que le secteur de l’éducation a connu de nombreuses expressions de protestation, y compris une grève le 5 octobre 2023 en signe de rejet des dispositions du nouveau système de base. Elle a estimé que cette situation pose plus d’une question sur les raisons pour lesquelles deux ans de dialogue ayant abouti à un nouveau système de base n’ont pas eu un impact positif sur le climat social dans le secteur.

Elle a expliqué que le régime de base était attendu depuis deux ans pour traiter les dossiers de toutes les parties concernées, ce qui aurait dû apaiser la situation dans le domaine de l’éducation et permettre à tous de s’impliquer dans les réformes pédagogiques nécessaires pour améliorer l’école nationale, conformément au nouveau modèle de développement d’aujourd’hui. Elle a noté que le décret ne tient pas compte des points de discorde et des observations récentes des partenaires sociaux qui semblent avoir participé au dialogue depuis le début jusqu’à la fin.

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