Politique

Une affaire d’exploitation illégale des mines de sables éclate à Sidi Rahal

Fatima Zahra Salim, a dévoilé une affaire épineuse des mines qui opèrent  « hors la-loi », et accuse des membres de la commune de Sidi Ishak de fermer les yeux sur le sujet, chose qui les a poussé à porter plainte contre elle pour diffamation et imposture. 

Salim avait déjà adressé une réclamation au directeur régional de la l’Equipement, du transport et de l’eau, dont une copie est parvenue à Al3omk, en août dernier, dans laquelle elle  a déclaré  que plus 5000 cargos ont été volés de l’une des mines  de sable de sidi Rahal, sans autorisation et de façon illicite, sans payer ni frais ni la TVA.

Salim a précisé dans sa réclamation que « l’exploitation aléatoire des mines de sables, qui se fait en dehors de tout contrôle causant ainsi des dommages à la population avoisinante en plus de ses effets négatifs sur l’environnement, représentent une infraction à l’article 11 du décret régissant ce secteur ».

Selon la même source,  la députée plaignante a appelé les autorités concernées à rétrécir le contrôle sur les camions qui ne disposent pas des récépissés de transport homologués.

L’un des membres du conseil de Sidi Ishaq a expliqué que cette situation « a privé le budget de la commune de 53 millions de dirhams et le trésor de l’État de 497 millions de centimes en l’espace de trois mois », appelant à examiner la question et à prendre les mesures légales nécessaires à cet égard.

Plainte pour diffamation

Une plainte a été déposée contre Fatima Zahra Salim, suite à son intervention lors de la session ordinaire du conseil de Sidi Ishaq à Essaouira, diffusée sur son compte Facebook officiel, dans laquelle elle critiquait certains membres du conseil pour « leur implication dans le détournement de sable et de fonds publics ».

Selon les informations rapportées par le journal « Al3omk », dix membres du conseil communal ont déposé la semaine dernière une plainte auprès du procureur du tribunal de première instance d’Essaouira, en raison des accusations de Salim selon lesquelles ils avaient reçu des paiements financiers de la part des auteurs du détournement de sable sur le territoire de la commune.

Les plaignants n’ont pas accepté d’être accusés de « causer des pertes aux revenus de la commune » en ne déclarant pas l’intégralité des quantités de sable chargées, alors qu’il avait été évoqué lors de la session d’octobre des revenus de 100 000 dirhams (10 millions de centimes), tandis que Fatima Zahra Salim insistait sur le fait que les revenus étaient plus élevés que cela.

Il est prévu, après le dépôt de la plainte judiciaire, que toutes les parties seront entendues par la police judiciaire, après que le procureur ait transmis le dossier à cette dernière. Pour en savoir plus.

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