Politique

Le tribunal de première instance d’Agadir condamne Taoujni à deux ans de prison ferme et à payer un dirham symbolique à Ouahbi

Le tribunal de première instance d’Agadir a condamné, ce soir, l’activiste Mohamed Reda Taoujni à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 000 dirhams (2 millions de centimes), ainsi qu’à payer un dirham symbolique au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, plaignant dans l’affaire.

Cette décision fait suite à l’examen du dossier de Mohamed Reda Taoujni ce soir, après son arrestation pour « usurpation d’identité et récidive dans la diffusion de prétentions et de faits mensongers, pouvant porter atteinte à la vie privée des individus ou les diffamer, et pour enregistrement et diffusion d’images d’une personne sans son consentement ».

Selon une source d’Al3omk, le ministre de la Justice et ancien secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité, Abdellatif Ouahbi, a demandé seulement un dirham symbolique en guise de dommages-intérêts pour la « diffamation » subie, choisissant de ne pas intensifier l’action judiciaire contre l’activiste concerné.

Le substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance d’Agadir avait ordonné l’incarcération de l’activiste Mohamed Reda Taoujni dans la prison locale d’Ait Melloul, après son arrestation par la police judiciaire d’Agadir, il y a 9 jours, suite à une plainte de Ouahbi.

L’arrestation de l’intéressé a été ordonnée par le parquet compétent et son transfert immédiat pour jugement, après la plainte déposée par Ouahbi, dans laquelle il l’accuse de diffamation et d’exploiter l’affaire « Escobar du Sahara » pour s’en prendre à lui et associer son parti aux drogues.

Taoujni avait révélé sur son compte Facebook qu’il avait été convoqué par les services de sécurité d’Agadir suite à deux plaintes déposées par le ministre de la Justice, en sa qualité ministérielle, après avoir traité de l’affaire « Escobar du Sahara ».

Le bureau politique du Parti Authenticité et Modernité avait précédemment affirmé qu’il « engagerait toutes les procédures légales et judiciaires contre quiconque tenterait de nuire à la réputation du parti et à l’honneur de ses militantes et militants par des campagnes de diffamation ciblées » et l’utilisation de l’affaire « Escobar du Sahara » pour attaquer ses dirigeants », notamment après l’arrestation des dirigeants du parti Saïd Nasiri et Abdelnabi Baoui.

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