Politique

Après deux reports… l’Algérie et la France conviennent d’une date pour la visite de Tebboune à Paris

L’Algérie et la France ont convenu d’une date pour la visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune en France, selon ce qu’a annoncé la présidence algérienne, après deux reports successifs dus à la non-réponse de la France aux demandes de l’Algérie concernant la visite prévue.

La présidence algérienne a annoncé lundi que le président Abdelmadjid Tebboune avait convenu avec son homologue français Emmanuel Macron d’effectuer une visite officielle à Paris l’automne prochain, lors d’un appel téléphonique reçu par Tebboune de Macron, selon un communiqué de la présidence algérienne.

Tebboune a reçu un appel téléphonique de Macron, au cours duquel ils ont discuté des relations bilatérales et de questions régionales et internationales. Les deux parties ont convenu de la visite officielle que Tebboune effectuera en France, qui aura lieu à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre 2024, la date officielle devant être fixée ultérieurement, selon le communiqué.

Les deux parties ont également abordé les « perspectives économiques communes bénéfiques pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des terres rares et de l’industrie ferroviaire ».

La première visite de Tebboune en France depuis son accession au pouvoir en 2019 était prévue en mai 2023, avant d’être reportée à la seconde moitié de juin de la même année, mais elle n’a pas eu lieu pour des raisons non officiellement annoncées.

Concernant les raisons du report de la visite à deux reprises, Tebboune a déclaré à l’époque dans une interview avec les médias français qu’il « refusait d’effectuer une visite protocolaire qui n’atteindrait aucun objectif ni accord sur des questions spécifiques, dont les plus importantes sont le dossier de la mémoire et les affaires politiques, ainsi que les questions liées à la mobilité des personnes ».

Il a ajouté : « Il ne s’agit pas d’une visite touristique, je ne vais pas juste pour recevoir un accueil sur les Champs-Élysées ou pour me promener », précisant que sa visite prévue en France était toujours « en cours », et que la partie algérienne attendait toujours le programme de déplacement de la présidence française.

Les relations entre les deux pays ont connu ces dernières années une tension sans précédent en raison de différends sur les dossiers de la mémoire, des archives, de l’immigration et des visas.

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