Ces propos sont intervenus en réponse aux interventions des députés lors d’une réunion de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme de la Chambre des représentants pour discuter du projet de loi sur la procédure civile, où Ouhabi a déclaré : « Si nous, les modernistes, ne nous dépêchons pas de promulguer le code de la famille, une autre entité nous ramènera en arrière ».
Ouhabi a exhorté les députés en disant : « Prenons cela au sérieux et avançons rapidement », expliquant que dans la politique, on ne peut pas garantir qui dirigera lors du prochain mandat, « donc votre défense de la cause des femmes dans le cadre de cette orientation moderniste aidera beaucoup », selon les termes du ministre de la Justice.
Il y a deux semaines, la commission chargée de réviser le code de la famille a terminé son rapport, élaboré à la lumière des audiences tenues avec des organisations de la société civile, des partis politiques et des syndicats, et devrait le présenter au roi Mohammed VI.
Le débat sur la révision du code de la famille a provoqué une confrontation houleuse entre les conservateurs et les modernistes, notamment en ce qui concerne des questions telles que « l’égalité en matière d’héritage », « la criminalisation des mariages précoces » et « la réglementation de l’avortement ». Cette confrontation a atteint son paroxysme avec la menace d’Abdallah ibn Kiran, secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, d’organiser une marche d’un million de personnes en cas d’atteinte à la référence islamique lors de la révision du code de la famille.
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