Politique

Le syndicat de l’Istiqlal salue ce qu’il appelle « l’esprit positif » qui a caractérisé le lancement de la nouvelle phase du dialogue social au Maroc

Le syndicat de l’Istiqlal salue ce qu’il appelle « l’esprit positif » qui a caractérisé le lancement de la nouvelle phase du dialogue social au Maroc, considérant cela comme une préparation pour célébrer l’année sociale début mai prochain.

Cela fait suite à la réception du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, aujourd’hui mercredi à Rabat, par une délégation de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), dirigée par son secrétaire général, Najma Miara, dans le cadre des rencontres de la nouvelle phase du dialogue social.

À cette réunion, étaient présents la ministre de l’Économie et des Finances, le ministre de l’Intégration économique, de l’Entrepreneuriat, du Travail et des Compétences, le ministre délégué chargé du Budget, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, ainsi que la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.

Un communiqué du secrétariat général de l’Union générale des travailleurs du Maroc, dont « Al Omk » a reçu une copie, indique que la délégation du syndicat a présenté lors de la réunion un suivi de la mise en œuvre des dispositions de l’accord social après environ deux ans depuis sa signature.

Selon le communiqué, le syndicat a souligné « les efforts déployés par le gouvernement pour mettre en œuvre de nombreux engagements liés à l’émission de textes législatifs et réglementaires, en particulier en ce qui concerne la licence de paternité, la création de l’Institution commune des œuvres sociales au bénéfice des employés du secteur public, l’augmentation du salaire minimum légal, et le lancement de dialogues pour parvenir à la signature d’accords sectoriels ».

Dans ce contexte, le syndicat de l’Istiqlal a noté « le retard du gouvernement dans la mise en œuvre de certains de ses engagements essentiels liés à l’amélioration des revenus et à l’augmentation générale des salaires, à la création d’un nouveau grade pour la promotion, et à l’émission de textes législatifs et réglementaires visant à renforcer la protection des libertés, des droits et de la représentativité syndicale, y compris le projet de loi organique sur les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève et la loi sur les organisations syndicales et les lois sur les élections professionnelles ».

Le communiqué a également mentionné que cette réunion « a également été l’occasion d’aborder de nombreuses questions liées à l’accélération de la mise en œuvre des engagements restants figurant dans l’accord du 30 avril, en particulier la demande d’une augmentation générale des salaires pour les rendre compatibles avec les conditions de vie, notamment compte tenu de la persistance de la hausse des prix et de l’inflation ».

La délégation syndicale a également insisté sur la nécessité d’activer les accords sectoriels, en particulier ceux concernant le secteur de la santé et les catégories d’infirmiers et d’infirmières autorisés et de techniciens de la santé, dans le contexte des nouvelles réformes de la profession de santé, ainsi que dans le secteur de l’éducation nationale, des collectivités territoriales et du transport, sans négliger les défis rencontrés par le secteur agricole en raison des changements climatiques et des transformations résultant de la situation de stress hydrique.

Selon la même source, le Premier ministre a « exprimé sa volonté de traiter positivement le mémorandum de l’Union générale des travailleurs du Maroc et de lancer les négociations à partir de la semaine prochaine, afin de discuter des questions restantes et de présenter la vision gouvernementale sur toutes les questions relatives à la législation du travail ».

Le syndicat a souligné que cela se fera en appelant à la convocation d’une réunion du comité des législations du travail créé en vertu de la Charte nationale pour l’instauration du dialogue social, en vue de l’adoption de nouveaux textes législatifs et de l’engagement du gouvernement à présenter toutes les propositions pour discussion dans le cadre du dialogue social, avant toute approbation, conformément à ce que prévoit la Charte nationale pour l’instauration du dialogue social.

La nouvelle phase du dialogue social a débuté hier mardi par une réunion entre le Premier ministre et une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT), et se poursuivra avec une réunion avec une délégation de la Confédération démocratique du travail (CDT) et une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

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