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Le signale d’alarme de la communauté musulmane après la libération de Guy.s (vidéo)

Apres sa libération sous caution , les musulmans de la région et sur tout les marocains de La Charente-Maritime sont indignés de la libration d’un dirigeant d’un groupe d’extrême droite qui avait planifié des projets d’attaques contre des musulmans sortant de prison, des mosquées, les femmes voilées et des personnes jugés radicalisés.
Guy S., un policier à la retraite, et un autre membre de ce groupe nommé « Action des forces opérationnelles » (AFO) avaient été incarcérés le mercredi 27 juin dans l’attente d’un débat ultérieur sur leur détention provisoire.
Le parquet de Paris a fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention concernant Guy S., selon cette source. Les deux hommes font partie des dix membres présumés de ce groupuscule qui avaient été mis en examen le 27 juin pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », après quatre jours de garde à vue. Quatre d’entre eux avaient été alors placés en détention provisoire et quatre autres avaient été libérés sous contrôle judiciaire.
Le journal « AL3OMK ALMAGHRIBI » a rencontré Abdelouahed TATOU, secrétaire général de l’Association culturelle islamique de la région de La Charente Maritime, qui a appelé les autorités locales à mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité des fidèles des mosquées de la région, en particulier la grande mosquée de la Rochelle qui accueil tous les vendredis plus de 1000 fidèles, Tatou demande la mise en résidence surveillée de l’ensemble du groupe extrémiste.
Tatou a déclaré que la libération du groupe d’extrême droite était un choc pour les musulmans de la région, d’autant que le chef du groupe habite dans la région de La Charente maritime, qui compte quelque 7 000 musulmans, dont une grande communauté marocaine.
Selon les premières investigations, ce groupe, qui affiche son ambition de lutter « contre le péril islamiste », avait évoqué des projets d’attaques contre des islamistes sortant de prison ou des mosquées jugé radicale par eux mais aussi contre les femmes voilées et des personnalités musulmans..
Trente-six armes à feu et des milliers de munitions ont été retrouvées lors de perquisitions chez des suspects, y compris des éléments « entrant dans la fabrication d’explosif de type TATP », avait précisé le parquet, qui avait ouvert une enquête à la mi-avril.
Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avaient alors mis à jour des entrainements du groupe au combat dans différents stages organisés par le groupe. Ils avaient surtout établi que des membres « cherchaient à se procurer des armes » et que certains « avaient testé des explosifs et des grenades de confection artisanale ».
Sur la base de ces éléments, le parquet avait ouvert une information judiciaire le 14 juin, conduisant à ce coup de filet dix jours plus tard en Corse, en Charente-Maritime, dans la Vienne et en région parisienne. Considéré comme le chef de file de ce réseau, Guy S., né en 1953 et vivant à Tonnay-Charente (Charente-Maritime), « avait la volonté de durcir l’action d’AFO », a indiqué une source proche de l’enquête.

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