Politique

Boussouf attaque Amnesty International et ses rapports visant l’unité du Royaume

Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) Abdellah Boussouf a vivement attaqué «Amnesty International» suite à son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme au Maroc.

Dans un article de presse intitulé « Jeu des nations et des ong internationales », le patron du CCME estime que cette organisation publie des rapports « sur commande» et «empoisonnés» contre le Maroc. Selon lui, certaines organisations internationales non gouvernementales, certaines organisations de droits humains ainsi que des plateformes médiatiques fonctionnent comme des armes «de menace et de punition» à l’égard de plusieurs états, ou bien encore comme des institutions délivrant des certificat de «bonne conduite». Ce qui pose, dit – il, la question de l’indépendance et de l’impartialité de ses rapports qu’il a taxées de « deux poids deux mesures».

Boussouf indique, par ailleurs, qu’« Amnesty International » est accrédité du statut consultatif auprès de nombreuses organisations comme les Nations Unies, son Conseil économique et social, l’UNESCO, ou encore l’Union européenne. Cependant ses financements proviennent de « dons inconnus ». Amnesty a ainsi eu recours à des institutions «fantômes» en créant à côté de l’organisation mère, Amnesty International, des organisation telles que « Amnesty internationale limitée » et «Amnistie internationale caritative» … et c’est à travers cette dernière que passent les financements, dit – il.

Pour Boussouf, le temps est venu aujourd’hui pour rappeler la nécessité de « faire descendre cette organisation de son piédestal pour qu’elle cesse de se vanter de son objectivité et de sa neutralité ». Il estime qu’Amnesty continue de publier des rapports « sur commande » dont l’objectif est « l’atteinte de l’intégrité territoriale marocaine et de menacer la cohésion nationale à travers des rapports annuels empoisonnés manquant de réalisme et d’objectivité ».

«Malheureusement, a-t-il poursuivi, certains médias internationaux adoptent la même ligne éditoriale que ces ONG, en recourant au style des dossiers «montés de toutes pièces » ou en exploitant des dérapages individuelles … dans un contexte de débats politiques que connait le Maroc en tant que société qui rêve d’un lendemain meilleur pou améliorer la situation des ses citoyens ».

Le secrétaire général du CCME a conclu: « Nous ne craignons pas les critiques objectives et constructives, mais nous préférons plutôt construire une culture de la différence, de la coexistence, de la transparence et de l’autocritique au sein des instances gouvernementales et de droit de l’homme ainsi qu’au sein des partis, des syndicats et des organisations de la société civile afin de protéger les droits de l’homme, consolider les pratiques démocratiques et construire un état de droit ».

 

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