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Des doctorants de l’Université de Fès protestent contre l’obligation de publication dans certaines revues

Des doctorants dans les disciplines juridiques, sociales, humaines, charia et artistiques de l’Université Sidi Mohamed ben Abdullah de Fès ont annoncé leur rejet de la décision de publier obligatoirement dans des revues e indexées dans la base de données scopus et Web of science, approuvée par le conseil de l’université.

Dans un communiqué dont AlOmk Almaghribi a reçu une copie, les étudiants chercheurs ont décidé de protester contre cette décision le vendredi 22 avril devant la présidence de l’université. Ces derniers ont exigé l’annulation de cette décision, exprimant leur ferme condamnation de la manière dont la présidence de l’université a traité leur demande d’annuler la publication obligatoire dans ces revues. Ils ont également appelé à préserver le format facultatif tout en offrant des incitations aux chercheurs, à l’instar de certaines universités nationales.

Le Conseil de l’Université Sidi Mohamed ben Abdullah de Fès a adopté en 2020 une résolution exigeant la publication d’au moins un article dans les revues indexées dans la base de données Scopus et Web of science et en faisant une condition de publication d’un seul articles pour les étudiants inscrits en 2018 et 2019 et au moins deux articles pour les étudiants inscrits à partir de 2020. Les chercheurs ont souligné que cette décision n’avait pas été étudiée, et les conditions n’étaient pas préparées pour son application, et lorsqu’elle a été prise, elle ne tenait pas compte des spécificités de certains domaines dans lesquels il est difficile de publier dans ces revues.

Ils ont ajouté que le processus de prise de cette décision n’a pas respecté l’approche participative et consultative des personnes concernées. Dans le même communiqué, les étudiants ajoutent que de nombreuses contraintes et difficultés font face aux doctorants, notamment l’absence de revues nationales et arabes classées en la base de données scopus et web of science, sans parler de la prédominance de la langue anglaise, et des complexités de l’arbitrage et de sa longueur.

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