Politique

Le plus grand échec du régime algérien est la décrépitude de ses allégations au sujet du conflit autour du Sahara marocain

Le plus grand échec essuyé par le régime militaire algérien réside dans la décrépitude de ses allégations au sujet du conflit autour du Sahara marocain, et l’hostilité acharnée qui en résulte traduite par une série de boycotts à l’encontre du Royaume, a indiqué l’écrivain-journaliste Talaâ Saoud Al Atlassi.

Dans un article intitulé « Les revers du régime algérien…exacerbés par la Russie », publié lundi sur le site électronique « Machahid 24″, l’écrivain considère que le régime militaire observe désespérément l’augmentation du mépris de la communauté internationale de ses allégations, ce qui se répercute sur l’attitude de ce régime à l’échelle internationale qui manifeste déclin et agonie, contrairement à un alignement international écrasant et déterminant au profit de la position du Maroc qui confirme, si besoin est, la supériorité du Royaume, une reconnaissance explicite de l’intégrité territoriale du Maroc, et une adhésion claire à son approche pacifique. Dans ce contexte, l’écrivain a rappelé l’adhésion de la République du Suriname, aux pays reconnaissant la marocanité du Sahara et soutenant le Plan marocain d’autonomie, et qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume, notant que les facteurs stratégiques, économiques et diplomatiques du Maroc, en général, ont contribué à mobiliser le soutien international au plan marocain d’autonomie, basé sur le principe immuable de la marocanité du Sahara… le régime militaire algérien ne dispose pas d’effet dissuasif sur ce flux diplomatique, ni de la capacité de freiner l’accroissement du degré de respect dû au Maroc à l’échelle internationale.

 » Il s’agit d’un échec cuisant du régime algérien et d’une succession de souffrances qu’il a subies de la part notamment des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), des États-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Égypte, de plusieurs pays africains, du groupe des pays d’Europe de l’Est et des pays de la Communauté des Caraïbes », note l’auteur, considérant que la liste n’est pas exhaustive, si l’on compte les pays qui n’ont pas officiellement exprimé leurs positions favorables au Maroc mais ont voté pour la récente résolution du Conseil de sécurité, qui a adopté les dispositions du Plan d’autonomie marocain, sans le nommer, dont la France qui défend à l’origine le plan d’autonomie marocain, du Royaume-Uni et de la Chine, mais aussi la Russie, qui ne s’est pas opposée à la résolution du Conseil de sécurité, ce qui signifie que Moscou comprenne bien son contenu, lequel le régime algérien s’oppose en bloc. Ceci étant dit, le régime algérien, poursuit M. Saoud Al Atlassi, s’est livré à une campagne d’offense et d’injure à l’encontre de la communauté internationale, tout en accusant les pays ayant voté pour la résolution du Conseil de sécurité de « connivence » avec le Maroc, explique l’auteur, ajoutant que la résolution onusienne tomba tel un couperet sur le régime algérien et son acolyte le polisario. Par son abstention, la Russie donna raison à ladite résolution qui a durement assommé le régime algérien qui pâtit de plus en plus d’une solitude politique amère. « Les revers diplomatiques essuyés par le régime algérien lui ont fait perdre la perspicacité nécessaire à la gestion de ses relations extérieures », a-t-il ajouté, notant que ce qui s’est passé en fin de semaine dernière « peut être l’étincelle qui attisera les feux d’un nouvel échec pour la diplomatie algérienne, cet échec pourrait même s’avérer être le plus cuisant de toutes les déboires ».

Animée d’une folle quête d’inquiéter le Maroc, l’Algérie a tenté de déroger l’ambassadeur de Russie à Alger Igor Beliaev aux orientations de son pays en déclarant que « le peuple sahraoui a le même droit à l’autodétermination que le peuple palestinien », a noté l’auteur de l’article. Depuis les débuts du conflit sur le Sahara marocain, la diplomatie russe n’a pas utilisé le terme de « peuple sahraoui », a souligné Saoud Al Atlassi, rappelant à cet effet que la Russie ne reconnaît pas la soi-disant « république sahraouie », et n’accorde aucun traitement diplomatique au front « polisario ». « La Russie est attachée aux résolutions du Conseil de sécurité, et elle mesure à leur juste valeur ses relations avec le Maroc et leurs perspectives prometteuses », a-t-il fait valoir. Et d’ajouter que les références régissant l’approche préconisée par la Russie vis-à-vis du conflit au Sahara marocain sont immuables et claires, dont le fait de se garder de toute perturbation des relations russo-marocaines, comme l’a indiqué à juste titre Mikhail Bogdanov, le numéro deux au ministère des Affaires étrangères russe. Pas plus de deux jours s’étaient écoulés depuis la déclaration de l’ambassadeur de Russie en Algérie, que le président russe Vladimir Poutine ne décide de le renvoyer à Moscou et de nommer un remplaçant à son poste, à savoir Valerian Shuvaev, qui n’est autre que l’ambassadeur de Russie au Maroc depuis 2018, a mis en avant Talaâ Saoud Al Atlassi. La Russie, État dont la diplomatie est profondément ancrée dans l’histoire, ne prend pas pareilles décisions avec spontanéité ou légèreté, a-t-il poursuivi, estimant que la décision russe abonde de messages positifs à l’égard du Maroc et négatifs envers l’Algérie.

Par le biais de sa décision, le président russe « s’est excusé » pour le comportement maladroit de son ancien ambassadeur en Algérie, a jugé Saoud Al Atlassi, faisant valoir que la décision comporte également « une admonestation » à l’Algérie pour sa tentative de nuire aux relations russo-marocaines, et une confirmation claire de la « ligne éditoriale russe » vis-à-vis de la question du conflit autour du Sahara marocain. Et de noter que le nouvel ambassadeur en Algérie, au cours de sa mission au Maroc, a toujours été un acteur positif dans le développement des relations russo-marocaines, qu’il estime être distinctes et bien enracinées depuis les années 1960, et qu’elles n’ont pas été affectées par les tensions datant de la guerre froide. « Le revers majeur pour l’Algérie est que Moscou fait prévaloir le Maroc dans ses préférences diplomatiques dans la région, et étend les voies de la compréhension, de la coopération et du respect mutuel avec le Royaume », a relevé Saoud Al Atlassi.

La Russie respecte le fait que le Maroc défende ses droits et préserve ses intérêts tout en respectant les droits et intérêts des différentes parties engagées dans ses relations internationales qui sont multiples, variées, réalistes, claires et bénéfiques pour tous, a-t-il considéré. Ce qui s’est passé est un revers pour le régime algérien, qui vient s’ajouter à une longue série de déboires et balise la voie vers d’autres échecs à venir suite aux politiques algériennes qui, faute de perspicacité, traduisent des rancunes et des calculs étroits dont le souffle s’avère bien court, a-t-il conclu.

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