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Les indemnités de 1 800 médecins sont toujours en suspens

 1 800 médecins généralistes et spécialistes du secteur public n’ont pas encore reçu leurs prestations financières malgré le fait qu’un arrêté a été signé entre le ministre délégué en charge du budget, Fouzi Lekjaa et le ministre de la santé et de la protection sociale, a appris de source médicale le journal  Al Omk Al Maghribi de sources bien informées

La même source a indiqué que le gouvernement avait précédemment annoncé début août qu’il avait débloqué toutes les créances dues à 1 800 médecins après deux ans de retard, et qu’ils les recevraient avant la fin du mois dernier.

En revanche, une seule femme médecin sur l’ensemble d’entre eux a reçu ses droits, c’est un médecin qui avait déjà réussi l’examen de promotion en 2019, tandis que nombreux médecins perçoivent toujours leur salaire de médecins résidents.

Afin de résoudre ce problème, des consultations intensives avaient eu lieu entre le ministre de la santé et de la protection sociale Khalid Aït Taleb et le ministre délégué en charge du budget Fouzi Lekjaa, ajoute une source autorisée. 

Les deux ministres ont convenu de prendre des mesures pratiques dans le but d’interagir avec les revendications de cette large catégorie de médecins, y compris les généralistes, les spécialistes, les chirurgiens et les dentistes qui travaillent dans le secteur public. 

Par ailleurs, le groupe parlementaire du parti de l’union socialiste avait interpellé le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, sur cette question. La représentante parlementaire du groupe socialiste, Khadouj Slassi, a averti le ministre de la santé que 1 800 médecins souffrent et se plaignent face à cette situation critiques

Slassi a ajouté que le ministère n’a pas annoncé une raison valable pour expliquer ce retard dans le paiement des prestations des médecins, malgré que le Roi Mohamed IV a donné ses hautes instructions par rapport au secteur de la santé. Elle a souligné aussi  que certains  médecins affectés se sont rendus à la direction des ressources humaines du ministère de la santé et la protection sociale pour comprendre les raisons de ce retard mais  ils n’ont reçu aucune explication convaincante. Il existe même des médecins qui attendent encore leur indemnisation depuis 2018. 

 

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