De quelle femme parle-t-on ?

Elle est la moitié de la société, elle est celle qui contribue avec une grande partie dans la socialisation, elle est celle qui éduque les générations. Mais, en même temps, elle est marginalisée, humiliée, et stigmatisée par les membres de cette même société. Certes, le huit Mars est sa journée mondiale, mais est ce que nous pouvons nous donner le droit de dire que c’est une fête réductrice pour les femmes ? Tracer un regard sociologique sur la femme, ce n’est pas évident, car il nous ouvre les portes vers la représentation de la femme au sein de la société, sa présence dans la culture populaire, l’héritage psychologique de la société à l’égard d’elle…

Combien de fois on a entendu une mère dire à son fils ne pleure pas, c’est les filles qui pleurent, pourquoi une femme achète une poupée pour sa fille et un revolver pour son fils ? Est-ce n’est pas un comportement réducteur de la femme à l’égard de la femme ? Donc, le problème n’est pas entre une femme et un homme ou un conflit à travers lequel chacun veut prendre le contrôle, c’est profond que cela, c’est une question sine qua non, qui est un hic social de socialisation, d’éducation qui nécessite une discussion transversale, et l’implication des sciences sociales afin de changer ce regard méprisant à l’égard de la femme, ainsi que arrêter de dire, finalement la femme est capable ! Elle peut ! Elle prouve quelque chose ! Car c’est réducteur.

Arrêter de faire de cette fête une occasion commerciale, ou un spectacle pour dire que la femme est devenue pilote, ministre, médecin, en faisant, on met à l’écart la femme est pas uniquement  d’autres catégories des femmes. J’ai écrit ces lignes avec une grande amertume, en ayant dans mon esprits toutes les femmes du monde, je dirai s’il existe une seule chose à conjurer à genoux, au nom de ma vie, c’est qu’il n’est plus de 08 Mars, mais plutôt une reconnaissance de la femme.