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Le régime algérien se doit d’assumer sa responsabilité quant à ses actes hostiles envers le Maroc (Colloque)

Le régime algérien se doit d’assumer sa responsabilité quant à ses actes hostiles envers le Maroc, ont souligné des participants à un colloque, organisé samedi à Oujda, à l’initiative du Front des forces démocratiques (FFD).

Les participants à ce colloque, organisé sous le thème « Les relations maroco-algériennes à la lumière des discours royaux » ont mis l’accent sur le rôle que la société civile et les élites culturelles doivent jouer pour faire face à la haine et favoriser le rapprochement entre les deux peuples frères.

Ainsi, le journaliste algérien, Oualid Kebir a indiqué que « les peuples algérien et marocain, qui partagent des points communs et un destin commun, demeurent les victimes de la situation douloureuse imposée par le régime algérien et que nous vivons à présent, notamment la fermeture des frontières terrestres et de l’espace aérien, outre la rupture des relations diplomatiques ».

M. Kébir a fait savoir qu’en dépit de la politique de la main tendue et du bon voisinage entreprise par le Maroc pour entretenir des relations telles qu’elles devraient l’être entre deux voisins frères, le régime algérien s’entête à refuser l’ouverture et à continuer sa politique de fuite vers l’avant.

Et le journaliste algérien de mettre en avant les relations historiques entre les peuples marocain et algérien, les liens forts qui les unissent, ainsi que le soutien apporté par les rois du Maroc dans les différentes étapes de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.

De son côté, le professeur universitaire marocain Sobhallah El-Ghazi a mis la lumière sur l’état actuel des relations entre le Maroc et l’Algérie, évoquant une « guerre non déclarée », où le régime algérien s’efforce d’instrumentaliser ses fonds et ses médias et d’ordonner à sa diplomatie de contrarier et de s’opposer systématiquement au Maroc quant à ses droits et à la réalisation de son intégrité territoriale, soulignant que cette hostilité est portée par le régime et non le peuple algérien, qui entretient des relations fraternelles avec le peuple marocain.

M. El-Ghazi a indiqué que ces relations ont connu un tournant majeur, notamment après que l’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc en 2020, pour des raisons liées principalement aux acquis réalisés par le Maroc après son retour à l’Union africaine, la reconnaissance par de nombreux pays de l’intégrité territoriale du Royaume, et l’ouverture de plusieurs consulats à Laâyoune et Dakhla, outre des raisons internes en Algérie.

Après avoir passé en revue le contenu d’un ensemble de discours royaux qui ont abordé des questions comme le rétablissement des relations maroco-algériennes, le renforcement du rapprochement et de la communication entre les deux peuples, l’ouverture des frontières, la politique de la main tendue et du bon voisinage, et l’Union maghrébine, le professeur de droit constitutionnel a fait remarquer que ces appels royaux n’ont pas été accueillis favorablement par le régime algérien.

Quant au journaliste algérien, Anouar Malek, il a affirmé que le régime algérien réfléchit avec la logique des crises et non avec celle des intérêts et des relations, faisant observer que la crise actuelle entre l’Algérie et le Maroc « n’est pas entre deux États ou entre deux peuples, mais plutôt entre le régime algérien et son peuple, car ce régime vit des crises depuis sa création ».

M. Malek a indiqué que cette crise est unilatérale, car le Maroc n’a pas rompu les relations diplomatiques et n’a pas fermé l’espace aérien ou les frontières.

Et d’ajouter que cette crise à deux volets, interne et externe, bénéficie à des forces extérieures qui profitent du statu quo et ne veulent pas la stabilité des relations entre le Maroc et l’Algérie, soulignant que le régime algérien « a ouvert la voie à l’Iran, l’acteur le plus dangereux qui se développe dans la région du Maghreb et qui exploite les conflits et les crises en son sein pour détruire la région ».

Dans ce sens, il a mis en avant le rôle que la société civile et les élites culturelles doivent jouer pour faire face à la haine et promouvoir le rapprochement entre les deux peuples frères, notant que « rien ne sert davantage l’idéologie du régime en Algérie dans la diffusion de la haine que la promotion de la théorie de l’hostilité ».

De même, il a formé le vœu de voir le Maroc et l’Algérie avancer la main dans la main, surtout à la lumière du contexte international actuel marqué par l’incertitude due aux répercussions de la pandémie, à la guerre russo-ukrainienne et d’autres défis.

A noter que cette rencontre, à laquelle ont également participé le secrétaire général du FFD, Mustapha Benali, des membres du bureau politique et du conseil national du parti et d’autres personnalités, s’inscrit dans une série de colloques organisée par le FFD pour mettre en relief les relations du Maroc avec son voisinage.

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