Politique

Scandale de corruption judiciaire à Casablanca : Arrestation de juges et de substituts du procureur du roi

Selon des sources bien informées du journal « Al3Omk », il a été révélé que le juge d’instruction de la Cour d’appel de Rabat a ordonné l’arrestation de deux conseillers judiciaires travaillant à la Cour d’appel de Casablanca, dont les noms figurent dans le dossier « corruption dans les affaires judiciaires à Casablanca » qui a conduit à l’arrestation d’un réseau composé de plus de 40 intermédiaires, dont la plupart sont actuellement en détention à la prison locale d’Akacha.

Les données obtenues par le journal indiquent que le juge d’instruction a décidé de poursuivre deux autres conseillers judiciaires en liberté, après avoir abandonné les poursuites contre un autre conseiller judiciaire travaillant également à la Cour d’appel de Casablanca.

Les mêmes informations confirment que le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca a décidé de poursuivre le substitut du procureur du roi près le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ et le substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Mohammedia, tandis qu’il a ordonné la poursuite en liberté de la substitut du procureur du roi près le tribunal de la famille à Casablanca.

La Cour de cassation avait décidé la semaine dernière de poursuivre quatre des cinq conseillers judiciaires (juges) de la Cour d’appel de Casablanca, tandis que le procureur général du roi à Casablanca continuait à enquêter sur trois substituts du roi.

Le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca avait déjà envoyé une copie du procès-verbal au procureur général près la Cour de cassation à Rabat, qui l’a à son tour transmis au président délégué du pouvoir judiciaire, qui a donné des ordres pour la création d’une chambre criminelle à la Cour de cassation afin de prendre les mesures nécessaires à l’encontre des juges concernés dont les noms ont été fournis par les « courtiers » arrêtés.

La police judiciaire nationale de Casablanca continue d’enquêter sur les affaires manipulées par les intermédiaires présumés, après avoir intercepté des conversations téléphoniques entre eux, dont les détails ont été transmis aux procès-verbaux de l’officier de police judiciaire sur ordre du premier président de la Cour d’appel, afin d’identifier de nouveaux complices.

 

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