Politique

L’agence de développement des « zones touchées par le séisme » est entrée en vigueur

Publié dans le journal officiel dans le numéro 7236, du mois d’octobre en cours, un décret-loi relatif à la création de l’Agence de Développement du Grand Atlas, chargée de la reconstruction et du développement des régions touchées par le séisme, après l’approbation du gouvernement et du parlement du texte du projet.

Il s’agit du décret-loi numéro 2.23.870, émis le 4 octobre 2023, portant création de l’Agence de Développement du Grand Atlas, et du décret-loi numéro 2.23.921, émis le 5 octobre 2023, portant application du décret-loi numéro 2.23.870 sur la création de l’Agence de Développement du Grand Atlas.

Selon le deuxième décret-loi, le Conseil de Direction Stratégique de l’Agence est composé des autorités gouvernementales responsables des ministères de l’Intérieur, des Affaires Islamique, de l’Économie et des Finances, de l’Equipement et de l’Eau, de l’Education Nationale.

L’Agence inclut également les ministères de la Santé, de l’Aménagement du Territoire, de l’Agriculture, de l’Insertion Économique, du Tourisme, de la Transition Énergétique, de la Jeunesse et de la Culture, de la Solidarité et de la Famille, du Budget.

Le Conseil Stratégique de l’Agence comprend également des responsables de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable, de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier, et du Groupe d’Aménagement Urbain.

Le décret-loi stipule que si l’un des membres du Conseil de Direction Stratégique est empêché d’assister à une réunion du Conseil pour une raison valable, il peut être remplacé par un autre membre sur désignation du Président du Conseil.

Il y a deux semaines, le gouvernement a approuvé le projet de décret numéro 2.23.921, qui vise à appliquer le décret-loi numéro 2.23.870 concernant la création de l’Agence de Développement du Grand Atlas, en prenant en compte les observations formulées. Le projet a également été approuvé à l’unanimité par la Commission des Finances et du Développement Économique de la Chambre des Représentants.

La question de la surveillance financière a suscité des débats.

Le gouvernement a exclu « l’Agence de Développement du Grand Atlas » de la surveillance financière de l’État sur les institutions publiques, car l’article onze du troisième chapitre relatif à la régulation financière et comptable de l’Agence stipule que cette dernière ne sera pas soumise aux dispositions de la loi 69.00 sur la surveillance financière de l’État des institutions publiques et d’autres entités, selon le projet de décret approuvé par le gouvernement.

Selon l’article douze du même chapitre, l’Agence disposera d’une structure de contrôle interne qui, grâce à des audits réguliers, veillera à ce que toutes les entités et structures de l’Agence respectent les normes et les procédures qui régissent leurs activités.

Les comptes de l’Agence seront soumis à une vérification annuelle sous la responsabilité des auditeurs des comptes, qui évalueront le système de contrôle interne de l’entité, s’assureront de l’exactitude des données financières, de la situation financière et des résultats de l’entité.

Ces auditeurs présenteront leur rapport de vérification au Conseil de Direction Stratégique dans un délai n’excédant pas six mois après la clôture de l’exercice financier, conformément au projet de décret approuvé par le gouvernement.

Selon ce même projet, le budget de l’Agence comprendra, en ce qui concerne les ressources, des contributions du budget général de l’État et des collectivités territoriales, des contributions du compte spécial de solidarité dédié à la gestion des conséquences du séisme, des contributions d’organisations et d’entreprises publiques, des subventions accordées par le budget général de l’État, des dons et des aides étrangères, en plus de diverses sources de financement.

En ce qui concerne les dépenses, le budget comprendra les dépenses liées à la réalisation des projets figurant au programme, ainsi que les dépenses de gestion et d’équipement de l’Agence.

Le directeur général de l’Agence est habilité à percevoir les ressources de l’Agence et à en autoriser les dépenses, et il peut nommer, sous sa responsabilité, des agents habilités à percevoir et des agents adjoints habilités à percevoir.

Le régime financier et comptable sera défini par décision de l’autorité gouvernementale chargée du budget, après l’approbation du Conseil de Direction Stratégique de l’Agence, présidé par le Chef du Gouvernement. »

Le locuteur a continué en disant : « Cela n’empêche pas que cette institution soit soumise au contrôle de la Cour des Comptes et de diverses institutions. L’objectif est de faciliter les procédures et de permettre de travailler », soulignant qu’il n’est pas possible de « limiter l’agence par des procédures et des règles ».

Concernant la raison pour laquelle le gouvernement a recouru à un décret-loi pour créer l’agence, Petas a déclaré que cela était dû à l’urgence de la situation. « Nous avons considéré que c’était une question de consensus national, c’est pourquoi nous n’avons pas eu recours à une session extraordinaire du Parlement. »

Il a considéré que l’orientation vers la création d’institutions publiques avec une durée déterminée était « un indicateur positif pour lequel nous devons applaudir. Nous devons créer des institutions publiques avec des missions spécifiques et un délai déterminé. »

En ce qui concerne son nom, il a déclaré que « le séisme a déterminé les régions touchées par les dommages, et l’agence a été créée pour traiter les dommages sur cinq régions et une province. »

Compétences

L’agence, en tant qu’institution publique dotée de la personnalité morale et de l’indépendance financière, est soumise à la tutelle de l’État, dont l’objectif est de restreindre ses organes en vertu des dispositions du décret-loi et des textes pris pour son application, cette tutelle étant exercée par le chef du gouvernement.

Le projet de décret-loi fixe le siège de l’agence dans la province d’Al Haouz, et l’agence peut établir des représentations au niveau des provinces et des régions affectées par le séisme.

L’agence est chargée de réaliser un programme de reconstruction et de réhabilitation générale des zones affectées par les effets du séisme d’Al Haouz, tel que déterminé par l’État, et l’agence, en particulier, est chargée de réaliser les composantes et les projets du programme.

Il s’agit principalement de la réalisation de projets de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées, en tenant compte de l’aspect environnemental, dans le respect total du patrimoine unique et des traditions et modes de vie des habitants des zones concernées, ainsi que des normes et critères de construction sismique, avec la réalisation de projets de développement social et économique dans les zones ciblées.

La mission de l’Agence comprend la coordination des projets du programme avec les différentes administrations et parties prenantes, le suivi de la réalisation du programme, la préparation d’un bilan des réalisations, le suivi de l’avancement des projets, le suivi des dépenses et la performance, ainsi que l’évaluation de l’impact des projets réalisés à l’aide d’indicateurs de performance.

Le projet de décret prévoit la conclusion d’un contrat-programme entre l’État et l’Agence, qui définit en particulier les composantes du programme, ses objectifs, son financement, ainsi que le calendrier de réalisation sur une période de cinq ans.

En ce qui concerne la gestion de l’Agence, l’article 3 précise que l’Agence est dirigée par un conseil de direction stratégique et gérée par un directeur général.

L’article 4 précise que le chef du gouvernement préside le conseil de direction stratégique de l’Agence, composé des autorités gouvernementales responsables des secteurs concernés par les projets du programme, ainsi que des responsables des établissements et entreprises publiques concernés par les projets.

Le conseil de direction stratégique peut convoquer, à titre consultatif, toute personne physique ou morale dont il estime utile la participation.

Les tâches du secrétariat du conseil sont confiées au directeur général de l’Agence, qui propose l’ordre du jour du conseil de direction stratégique, prépare les réunions du conseil et établit un rapport sur ses délibérations.

Le conseil de direction stratégique dispose de toutes les compétences nécessaires pour gérer l’Agence, y compris le suivi de la mise en œuvre du programme de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées par le séisme, conformément aux objectifs fixés dans le programme et aux plans prévisionnels de sa mise en œuvre.

Le conseil approuve également les propositions de planification des crédits, l’approbation du régime spécifique des règles et des méthodes de passation des marchés, de l’organisation administrative, du régime de ressources humaines et du budget de l’Agence.

Le conseil approuve également le rapport sur les résultats de l’inspection de la mise en œuvre du programme, examine les rapports annuels sur la mise en œuvre du programme et les approuve, en plus d’approuver les comptes financiers de l’Agence, de manière à étudier le rapport de l’audit annuel et à définir les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les recommandations qui en découlent.

Le conseil de direction stratégique se réunit sur convocation de son président, chaque fois que la nécessité s’en fait sentir, au moins trois fois par an, sur la base d’un ordre du jour déterminé. La nomination aux postes supérieurs est effectuée conformément à la législation en vigueur concernant les nominations.

Le directeur général est notamment chargé de préparer les plans prévisionnels relatifs à la programmation des crédits, au financement, à la passation des marchés et aux étapes de mise en œuvre des projets inscrits au programme, de préparer les plans prévisionnels d’évaluation de la mise en œuvre du programme et de l’inspection, de coordonner la mise en œuvre des projets inscrits au programme et de suivre leur avancement, de coordonner les opérations d’évaluation et d’inspection de la mise en œuvre du programme, et de préparer des rapports sur l’avancement du programme, la situation financière, comptable et contractuelle, ainsi que sur l’évaluation et l’inspection de la mise en œuvre du programme.

En ce qui concerne la gestion des affaires de l’Agence, le directeur général assure la gestion de l’Agence, agit en son nom et coordonne ses activités, gère les ressources humaines de l’Agence et nomme les personnes responsables des postes de responsabilité au sein de l’Agence, autorise ou donne l’autorisation de mener toutes les opérations liées aux missions de l’Agence, représente l’Agence envers l’État et toutes les entités publiques ou privées, ainsi qu’envers les tiers.

Il est également responsable de la conduite de toutes les actions conservatoires, de l’introduction des actions judiciaires pour défendre les intérêts de l’Agence, de la préparation de l’organisation administrative de l’Agence, du régime de ressources humaines de base, du régime de règles et de méthodes de passation des marchés, ainsi que de la préparation du budget de l’Agence.

En ce qui concerne les ressources humaines, elles sont constituées, conformément aux dispositions du quatrième chapitre, d’employés et d’experts employés en vertu de contrats à durée déterminée en fonction du régime de ressources humaines de base, de fonctionnaires de l’État et des collectivités locales et d’employés des établissements publics affectés à l’Agence, conformément à la législation et à la réglementation applicable à ces derniers.

Les salaires et les indemnités accordés à ces ressources sont déterminés conformément au régime de ressources humaines de base, selon le projet de décret dont « Al3omk » dispose d’une copie.

Le projet de décret stipule que l’Agence, par délégation, acquiert les biens immobiliers nécessaires à la mise en œuvre des projets inscrits au programme, exerce les droits des autorités publiques liés à l’expropriation pour cause d’utilité publique et à l’occupation temporaire, et acquiert les biens immobiliers nécessaires à cette fin.

L’Agence peut également, pour l’accomplissement des missions qui lui sont confiées par ce décret-loi, bénéficier du droit d’occupation temporaire des biens des particuliers conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

Le projet oblige les autorités de l’État, les collectivités locales et les établissements publics à fournir à l’Agence, à sa demande, les données, les informations et les documents nécessaires pour lui permettre d’accomplir les missions qui lui sont confiées. »

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