Société

Contrairement aux Juifs, une étude: Les positions des chrétiens et des bahá’ís sont négatives vis-à-vis de la liberté religieuse au Maroc

Une thèse de doctorat sur les minorités religieuses au Maroc a conclu que les chrétiens et les bahaïs ont tendance à adopter des attitudes plus négatives envers la liberté religieuse et sa légalisation dans le pays.

Intitulée « Les minorités religieuses et la liberté religieuse dans le Maroc moderne », la thèse reflète l’insatisfaction des chrétiens et des bahaïs concernant la situation actuelle et critique la manière dont la liberté de croyance est appliquée au Maroc.

En revanche, la thèse, préparée par l’étudiante Wahiba El Raid et discutée à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines à Rabat, révèle que les personnes interrogées de confession juive expriment leur satisfaction en ce qui concerne la liberté de religion et de croyance au Maroc.

Les résultats de l’étude montrent également que ces minorités religieuses, représentées par les chrétiens et les bahaïs marocains, font face à divers défis à plusieurs niveaux, y compris des défis religieux, sociaux et juridiques.

Cependant, la plupart des personnes interrogées parmi les minorités religieuses de la société marocaine se disent très optimistes quant à l’avenir de la liberté religieuse, confirmant l’existence de ce qu’elles considèrent comme des vents de changement que le Maroc commence à expérimenter en matière de libertés religieuses ces dernières années.

Dans son étude, la chercheuse a utilisé une approche méthodologique mixte parallèle, indiquant que l’échantillon de recherche se composait de membres des trois minorités religieuses en fonction de leur appartenance et de leur statut au sein de chaque composante religieuse.

Elle a également pris comme point de départ le texte de la Constitution marocaine, qui affirme clairement que l’islam est la religion de l’État, tout en garantissant aux adeptes d’autres religions le droit d’exister et de pratiquer librement leurs rites religieux.

La commission de discussion était composée de Saïd Benis, président et professeur en sciences sociales, Yamina El Qarat Al Allam et Mustapha Emouri comme superviseurs, et Aziz Kour, Ahmed Chouari et Hicham Fatmi comme rapporteurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *