Politique

L’UMT met en garde contre la « propagation de la corruption » au sein de la délégation de Laktiri et demande que les manipulateurs des deniers publics soient tenus responsables

L’Union Marocaine du Travail (UMT) a alerté la présidence du gouvernement sur la « nécessité de faire appliquer la loi et d’activer la responsabilité dans le secteur de la Résistance, en sévissant contre ceux qui manipulent les fonds publics et le destin de centaines d’employés ».

Le syndicat national des employés de la Délégation Générale pour les anciens Résistants et membres de l’Armée de Libération, affilié à l’UMT, a noté ce qu’il a appelé « la corruption endémique dans le secteur, et la continuation du chef de l’administration à la couvrir et à protéger ses symboles, et promet de révéler ses fils ».

Dans un communiqué parvenu au journal « Al3omk », le syndicat dénonce la poursuite par l’administration de la pratique de diviser les congés en périodes très courtes, « pour des raisons fausses et invalides ».

Le communiqué considère l’affaire de l’employé Osman Sarkouh, qui a entrepris un sit-in ouvert sur son lieu de travail depuis le 18 décembre 2023, comme une affaire syndicale concernant le bureau national et tous ses militants, renouvelant la solidarité du syndicat avec lui, attirant l’attention des « autorités ministérielles concernées et de la préfecture de Nador sur cette situation aggravée par l’administration ».

Le syndicat dénonce également « la privation des docteurs du secteur de leurs droits légaux et légitimes aux licences pour passer les concours de l’enseignement supérieur conformément à la loi ».

Le bureau national de l’UMT a observé ce qu’il a appelé « la domination de l’administration et sa persistance à restreindre l’action syndicale honnête, et à persécuter les militants syndicaux, notamment Osman Sarkouh, trésorier du bureau national, qui a été ciblé par l’administration avec une série de décisions injustes ».

Le communiqué indique que l’administration « était sur le point de continuer ses décisions injustes en préparant un nouveau dossier malveillant contre Sarkouh, qu’elle a préparé contre lui dès qu’il a repris le travail, après une suspension injuste de six mois, en raison de son activité syndicale libre.

Le communiqué considère que l’administration « continue de persécuter les employés, en particulier dans les services extérieurs, en adoptant une approche discriminatoire pour des considérations régionales ou personnelles, afin de maintenir une politique de domination et d’abus dans les décisions administratives, par une nouvelle méthode consistant à inciter certains adjoints des serviteurs du chef de l’administration et de ses sbires, à rédiger des rapports malveillants contre les employés militants du syndicat ».

Il révèle que ces adjoints « demandent explicitement aux services centraux de l’administration de transférer les employés sans faute ni crime, sur la base de leur activité syndicale au sein des institutions nationales, dans une forme qui enlève à l’administration son statut et sa nature institutionnelle en tant que service public des institutions de l’État, et lui confère le caractère d’une propriété privée à l’époque de la Siba ».

Le communiqué accuse également l’administration du secteur de la Résistance et de l’Armée de Libération de « continuer à insister sur la privation des employés du secteur de leurs congés annuels, en continuant à diviser le congé annuel ou familial en segments généralement de quatre jours, et en privant l’employé bénéficiaire de l’opportunité d’en profiter en une seule fois, comme c’est le cas dans tous les autres secteurs ».

La même source note également « la privation des docteurs du secteur de leur droit aux licences pour passer les concours de l’enseignement supérieur, ainsi que les déductions non justifiées du salaire mensuel pour les grévistes exerçant leur droit syndical à la grève, constitutionnellement garanti, et des incitations matérielles sans raison valable, malgré le caractère social que le gouvernement a pris en compte en augmentant la valeur financière des crédits alloués aux indemnités de déplacement en été 2022 ».

Le syndicat dénonce ce qu’il appelle « la mauvaise qualité des conditions de travail des employés ; que ce soit en termes de moyens ou de lieux de travail, malgré les crédits financiers alloués continuellement par l’État dans le budget annuel du secteur pour le renouvellement des moyens de travail, et l’amélioration, la rénovation et l’équipement des lieux de travail avec les moyens nécessaires pour protéger la santé des employés, et assurer des conditions de travail confortables et dignes ».

Il dénonce également « la politique discriminatoire de l’administration dans les procédures non administratives, et l’adoption de l’exclusion systématique dans la privation des docteurs du secteur de leurs droits légaux et légitimes aux licences pour passer les concours de l’enseignement supérieur conformément à la loi ».

Il s’étonne « du silence injustifié de l’administration face aux problèmes et dossiers en suspens qui lui sont soumis », l’appelant à « traiter tous les problèmes avec sérieux, responsabilité et urgence pour remettre les choses en ordre », mettant en garde contre « le retour d’une tension sociale au sein de l’institution en raison de ce que certains responsables nourrissent de tensions ».

Le syndicat condamne également « les déclarations du responsable principal du secteur, faites sous la coupole du parlement à la Chambre des Conseillers, lorsqu’il a accusé les membres du bureau national du syndicat appartenant aux provinces du sud du royaume de séparatisme, et a attribué cette accusation au ministère de l’Intérieur », demandant au ministre de l’Intérieur de clarifier la situation.

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