Politique

Le secrétaire général d’un parti politique révèle des « lacunes » dans les lettres de suspension des enseignants grévistes

Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Jamal El Asri, a qualifié de « grave » les décisions de suspension du travail prises à l’encontre de plusieurs enseignantes et enseignants dans certaines directions.

El Asri s’est demandé s’il y avait un homme sage et rationnel au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et de la Formation sportive, ajoutant qu’il y avait des directeurs régionaux qui avaient besoin de formation, tant sur le plan juridique qu’éthique, appelant à tenir le responsable des messages de suspension pour responsable et à lui retirer sa responsabilité.

El Asri a poursuivi dans un post sur Facebook, « Le plus important, voire le plus important, si les choses sont confiées à des personnes non qualifiées, attendez-vous à ce que le temps passe, avant que je lise le contenu des messages de suspension, j’ai été frappé par cette ignorance juridique des responsables du secteur de l’éducation ».

Faisant plusieurs observations sur les messages de suspension, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal a noté l’absence de date sur les correspondances et l’absence de numéro d’enregistrement, ce qui, à son avis, les rend « plus proches de la correspondance secrète qui ne laisse aucune trace derrière elle et interroge son auteur sur sa légalité ».

Il a souligné que les correspondances ne portaient aucune référence sur laquelle elles pouvaient s’appuyer, ce qui les rendait non reconnues car elles ressemblaient davantage à une correspondance personnelle. Il a également souligné l’absence de la signature du directeur de l’établissement et de la date de réception à l’établissement, ce qui, selon le porte-parole, signifie une seule chose : que l’expéditeur n’a ni travail ni supérieur direct.

Plusieurs directions régionales relevant du ministère de l’Éducation nationale ont effectivement émis des décisions de suspension à l’encontre de nombreux enseignants et enseignantes qui poursuivent la plus longue grève de l’histoire du secteur, dépassant 11 semaines consécutives, en protestation contre le nouveau régime de base.

Selon des modèles de décisions de suspension consultés par le journal « Al3omk », les directions ont considéré que les enseignants suspendus avaient commis une faute grave et avaient enfreint les obligations professionnelles fondées sur l’éducation et l’enseignement.

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