Politique

Les médecins annoncent le 13 mars comme journée de grève nationale en raison de « l’insouciance » concernant leur dossier de revendications

Il est clair que la catégorie des médecins est prête à mener des protestations et des grèves en raison du manque d’interaction avec leur dossier de revendications et de l’absence de dialogue avec eux, mettant ainsi les ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Santé et de la Protection Sociale face à un nouveau défi, coïncidant avec la lutte des étudiants en médecine qui a paralysé toutes les facultés de médecine au Maroc.

Les médecins marocains prévoient de mener une grève nationale préventive le mercredi 13 mars 2024, à l’exception des départements d’urgence, de réanimation et de soins intensifs, après un appel lancé par le Comité National des Médecins Internes et Résidents.

L’appel du comité comprend tous les médecins internes et résidents, les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes internes et résidents, suite à une tentative du comité d’entamer un « dialogue sérieux avec les deux ministères, mais sans réponse à leurs appels au dialogue ni interaction ou réponse ».

Dans un communiqué, dont le journal « Al Omk » a reçu une copie, le comité a déclaré que « l’insouciance » des autorités concernées envers les demandes des médecins internes et résidents, qui constituent l’épine dorsale des hôpitaux universitaires, a poussé l’assemblée générale du Comité National à voter majoritairement pour cette action.

Le comité a également annoncé la possibilité de suivre cette action par « d’autres mesures sans doute, si les deux ministères continuent sur la même politique ».

Le Comité National des Médecins Internes et Résidents a déploré le manque de réponse du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, et du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale à leur demande de réunion et de dialogue, dans le cadre de l’activation de l’approche participative dans la réalité, et non juste en slogan.

Il a été mentionné qu’une demande de dialogue avait été déposée le 26 janvier 2024 auprès du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, et une autre demande le 19 février 2024 auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, « sans aucune réponse des deux ministères ».

Il a également été noté qu’un dossier de revendications national pour les médecins internes et résidents avait été déposé le vendredi 23 février auprès des deux ministères, « sans également aucune interaction ou réponse de leur part », selon la même source.

Il est à noter que le Comité National des Médecins Internes et Résidents au Maroc a soumis un dossier de revendications au Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, incluant le refus de transférer la formation des hôpitaux universitaires aux hôpitaux régionaux, la participation aux discussions sur la loi 08.22, et l’augmentation des indemnités, y compris l’indemnité de garde obligatoire.

Le comité a conditionné que, en cas de transfert de la formation des hôpitaux universitaires, cela se fasse après avoir garanti l’acceptation par le représentant des médecins résidents et le représentant des médecins internes, et la disponibilité de toutes les conditions logistiques et pédagogiques pour ce transfert de manière à ne pas nuire à la qualité de la formation.

Le comité des médecins internes et résidents, selon son dossier de revendications obtenu par le journal « Al Omk », a appelé à impliquer le comité dans toutes les discussions concernant les textes d’application de la loi 08.22 relative à la création des groupes sanitaires territoriaux, et à sa participation à la réforme du troisième cycle des études médicales.

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