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Dépassant la France, le Portugal et l’Italie… Le Maroc en tête des importateurs de gaz depuis l’Espagne

Le gazoduc du détroit de Gibraltar a transporté plus de 868 gigawattheures de gaz, depuis la ville de Tarifa vers le Maroc au cours du mois de janvier, ce qui représente plus de 28% du total des exportations espagnoles durant le mois mentionné.

Selon le journal « La Razon », le volume des exportations espagnoles vers son voisin du Sud fait du Maroc le plus grand récepteur du gaz naturel espagnol re-exporté, surpassant les clients traditionnels tels que la France, le Portugal et l’Italie.

Le journal a précisé que le total des livraisons de gaz vers le Royaume via cette ligne a dépassé les 9 800 gigawattheures depuis le début de l’année en cours, se classant deuxième après la France dans la liste des pays recevant cette ressource énergétique.

La même source a indiqué que l’initiative de l’Espagne de rouvrir le gazoduc Maghreb-Europe, dans le sens inverse pour exporter le gaz vers le Maroc, a été la clé pour renforcer les relations bilatérales dans le contexte de la crise énergétique.

Le journal espagnol a considéré que l’Algérie s’est engagée dans le partenariat qui la lie au Royaume d’Espagne malgré la crise entre les deux pays.

Et de poursuivre : « Cependant, le boycott économique irrationnel de l’Algérie comporte des menaces de rupture de contrats si la revente du gaz algérien vers le Maroc est découverte, ce qui démontre l’absence d’esprit de coopération de l’Algérie dans le domaine de l’énergie en ces temps difficiles ».

Le gaz exporté vers le Maroc n’inclut pas le gaz algérien, cette exception étant due au fait que toutes les opérations d’exportation de gaz, qu’il soit liquéfié ou retransformé en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe de manière inverse, sont accompagnées d’un certificat de contrôle de l’origine, à la demande insistante de l’Algérie.

En d’autres termes, l’Algérie insiste pour s’assurer qu’aucun gaz algérien n’atteigne le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe, directement ou indirectement.

Cette démarche est conforme à la décision « unilatérale » algérienne de cesser d’exporter le gaz vers le Maroc en 2021, après les tensions qui ont conduit à une rupture diplomatique entre les deux parties, et après l’arrêt de l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe, dont la propriété a été transférée au Maroc qui l’utilise désormais de manière inverse.

Il convient de noter que l’utilisation inverse de la ligne a prouvé son succès, puisqu’elle a été utilisée à 90% de sa capacité maximale certains mois, et les opérations de fourniture ont atteint 958 gigawattheures par heure. Pour

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