Slider

En raison du financement de la France… Un parlementaire remet en question la crédibilité du ministère de Benmoussa dans la généralisation de l’anglais

La réaffirmation de l’accord de financement et du protocole de prêt d’un montant total de 134,7 millions d’euros pour financer le programme de soutien à la feuille de route de réforme du système éducatif national 2022-2026 entre le Maroc et la France a remis la question de la langue d’enseignement au premier plan. L’accord et le protocole signés lundi en présence du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et du Sport, Chakib Benmoussa, prévoient respectivement un financement de 130 millions d’euros et une subvention de 4,7 millions d’euros pour le renforcement du soutien technique et le suivi de la mise en œuvre des réformes et des mécanismes expérimentaux établis dans le cadre de la feuille de route.

Dans ce contexte, le député Ahmed El Abadi a adressé une question écrite au ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et du Sport sur la problématique de l’hésitation à trancher sur la pluralité des langues d’enseignement. Le membre de l’équipe du Parti du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a déclaré dans sa question que l’objectif de ces deux accords est de renforcer et de consacrer la langue française et son enseignement dans les institutions éducatives marocaines, ce qui soulève des questions sur ce que le secteur de l’éducation nationale et de l’enseignement préscolaire et du sport avait révélé concernant l’orientation vers l’adoption de la langue anglaise dans l’enseignement des matières scientifiques à tous les niveaux secondaires d’ici 2030, selon ses termes.

Auparavant, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et du Sport avait exprimé son intention de passer à l’adoption de la langue anglaise dans l’enseignement des matières scientifiques à tous les niveaux secondaires d’ici 2030.

El Abadi a ajouté que l’orientation vers le français est claire à travers ces deux accords, ce qui contredit l’orientation stratégique de réforme représentée par la Charte nationale de l’éducation et de la formation, et contredit le concept de rotation linguistique dans le projet de loi cadre relatif au système éducatif et à la recherche scientifique, qui stipule que la rotation linguistique est une approche pédagogique et un choix éducatif investissant dans l’enseignement bilingue ou multilingue, visant à diversifier les langues d’enseignement. Le même source a souligné que cela indique clairement un problème d’hésitation linguistique et une incapacité à prendre une décision pratique sur l’option adoptée, ainsi qu’un recul par rapport aux engagements précédents en faveur du renforcement de l’enseignement en anglais à différents niveaux de l’enseignement secondaire.

Le parlementaire a demandé au ministre Chakib Benmoussa de révéler les objectifs de ces deux accords et s’ils sont un moyen de consolider l’imposition du français comme une réalité. Il l’a également appelé à divulguer les mesures et les actions que son ministère prendra pour mettre en œuvre les dispositions de la loi cadre concernant le système éducatif et la recherche scientifique relatives à la rotation linguistique et à la pluralité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *