Modifications Statutaires à la CAF : Un Congrès Décisif avant les Élections de 2025

La Confédération Africaine de Football (CAF) s’apprête à franchir une étape décisive dans sa gouvernance. Réunie en Assemblée Générale Ordinaire à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, le 10 octobre prochain, l’instance dirigeante du football africain envisage de réviser en profondeur ses statuts. Cette session revêt une importance capitale, marquant le prélude aux élections présidentielles et partielles de mars 2025.
Les enjeux de cette assemblée sont multiples. Au-delà de l’adoption des nouvelles dispositions statutaires, il s’agit de renforcer le soutien financier aux fédérations nationales et de poser les jalons d’un nouveau cycle électoral.
L’une des principales modifications proposées concerne la limite d’âge des candidats aux postes de président et de membre du Comité Exécutif. Cette disposition, inscrite à l’article 18, paragraphe 9 des statuts actuels, pourrait être supprimée. Cette évolution permettrait notamment à des personnalités telles que Hany Abou Rida, dont le parcours est étroitement lié au football égyptien, de se maintenir ou de reprendre des fonctions au sein de l’instance continentale.
Les candidatures à la présidence de la CAF suscitent un vif intérêt. Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, a évoqué la possibilité de briguer ce poste, tout en insistant sur la nécessité de préserver l’unité et la stabilité de l’instance.
La CAF est confrontée à des défis majeurs tels que l’adaptation aux changements dans le football mondial, le renforcement de sa gouvernance et le soutien au développement du football à l’échelle continentale. Les décisions prises lors de cette Assemblée générale auront un impact significatif sur l’avenir de l’institution et sur le paysage du football africain.
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