Révision du Code de la Famille: Les partis de la gauche appellent à l’interdiction de la polygamie

Il est apparu clairement lors des sessions de consultation organisées par le comité chargé de réviser le Code de la famille avec les partis de gauche au Maroc, ce mercredi, à quel point les propositions de chaque parti sur les questions problématiques du Code étaient proches.
Le Parti de la Fédération de la gauche démocratique et le Parti du progrès et du socialisme ont appelé à l’interdiction de criminaliser le mariage de ceux qui ont moins de 18 ans, tandis que Nabila Mounib, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié, a proposé d’abolir ce type de mariage et de limiter au maximum les exceptions qui y sont associées.
Concernant la question de l’héritage, les visions présentées par les trois partis étaient identiques, demandant l’égalité en matière d’héritage, avec un appel du Secrétaire général du Parti socialiste unifié, Jamal Al Assri, et de sa vice-présidente Nabila Mounib, à l’application de la jurisprudence dans le cadre de l’établissement de l’égalité.
Cela a été annoncé dans des déclarations au journal « Al3omk » faites par le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme Nabil Benabdellah, le Secrétaire général du Parti socialiste unifié Jamal Al Assri, sa vice-présidente Nabila Mounib, et Fatima Tamni, membre du bureau politique du Parti de la Fédération de la gauche.
Concernant la polygamie, Fatima Tamni a appelé à une criminalisation claire du phénomène « en raison de la fraude qu’elle a révélée », tandis que Mounib considère la polygamie comme « la plus grande injustice et oppression exercée contre la femme marocaine », alors que Nabil Benabdellah a appelé à son interdiction.
Benabdellah a également révélé que le parti avait présenté 16 propositions au comité, y compris la nécessité de partager les biens acquis dans le foyer conjugal, de se baser sur l’expertise génétique pour prouver la filiationt de supprimer l’article 400 afin de maintenir les pouvoirs du Conseil supérieur des Oulémas plutôt que de laisser de larges pouvoirs au juge dans l’interprétation de la loi.
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