Société

Étude : 60 % des Marocains soutiennent le refus des aides françaises lors du « séisme d’Al Haouz »

Une étude menée par l’Institut Marocain d’Analyse des Politiques a révélé que 82 % des Marocains interrogés ont exprimé soit un fort accord, soit un accord sur le fait que le gouvernement marocain a le droit de refuser l’aide offerte par certains pays, comme la France, pendant la crise du séisme d’Al Haouz qui a causé des pertes humaines et matérielles en septembre 2023.

Le résultat de l’étude menée par l’institut mentionné a montré un sentiment prédominant de souveraineté et d’autonomie dans la prise de décisions concernant les partenariats d’aide internationale pendant les crises.

En septembre de l’année dernière, suite au séisme d’Al Haouz, la France a proposé d’apporter son aide au Royaume du Maroc, mais le Maroc n’a pas répondu à son offre, ce que des analystes politiques ont interprété comme un refus implicite de son aide au milieu d’une crise politique silencieuse entre les deux pays.

De plus, une écrasante majorité, représentant 94 % des répondants au questionnaire de l’étude, « soutient fermement la mise en œuvre de lois imposant des normes de construction résistantes aux séismes, ce qui indique un consensus fort sur l’importance des mesures préventives pour renforcer la robustesse structurelle et réduire les risques futurs ».

96 % des personnes interrogées ont exprimé leur accord, « soulignant le rôle crucial de l’éducation dans l’amélioration de la préparation et de la résilience des générations futures », et l’étude a mis en avant l’importance d’un « soutien fort pour intégrer les méthodes de réponse aux séismes dans les programmes scolaires ».

L’étude a révélé « des divergences d’opinions concernant l’évolution future des régions touchées par le séisme, alors que 92 % des Marocains prévoient des développements positifs et une augmentation du développement, une minorité, représentant 14 % des répondants, exprime ses inquiétudes concernant la possibilité d’une augmentation de la pauvreté et du retard dans ces régions ».

L’étude a mis en lumière « les complexités de la récupération après les catastrophes, soulignant l’importance de stratégies globales pour traiter efficacement les besoins et les aspirations variés de la communauté ».

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