Société

Augmentation des frais de scolarité dans les écoles privées : Les parents d’élèves mettent en garde contre l’absence de dialogue

Des sources concordantes ont indiqué au journal « Al Omk » que plusieurs établissements scolaires envisagent de nouvelles augmentations des frais de scolarité, ce qui suscite un débat animé entre les familles et les institutions éducatives, surtout à l’approche de la nouvelle année scolaire.

Les responsables des écoles privées justifient ces augmentations par la hausse des coûts de l’enseignement, ainsi que par la nécessité de motiver les ressources humaines travaillant dans le secteur, notamment les enseignants.

De leur côté, de nombreux parents et tuteurs expriment leur inquiétude face à ces augmentations, surtout dans un contexte économique difficile pour de nombreuses familles. Ils demandent à être inclus dans les discussions concernant la fixation des frais de scolarité et souhaitent que leurs propositions soient prises en compte avant toute décision.

Justifications des institutions

Abdeslam Amour, président de l’Association de l’enseignement privé, estime que les écoles privées ont le droit de déterminer la nécessité d’augmenter les frais de scolarité, soulignant que chaque établissement agit selon ce qu’il juge approprié en matière de gestion financière, en intégrant les parents dans ce processus, qui ont la liberté d’accepter ou de refuser.

Amour a expliqué au journal « Al Omk » que cela dépend de l’entente et de la vision de l’institution ainsi que de sa gestion financière. Il a précisé que les écoles sont sous pression en raison des contraintes liées à la motivation des ressources humaines, notamment après les récentes conclusions du dialogue social sectoriel et central, qui ont entraîné de nouvelles augmentations des salaires des enseignants du secteur public. Cela obligera les institutions à augmenter les salaires des enseignants du secteur privé pour maintenir les emplois.

D’un autre côté, Amour a indiqué que les coûts de l’enseignement en raison de l’évolution technologique et des moyens techniques requis sont devenus élevés et coûteux, ce qui pourrait pousser les établissements scolaires à envisager une hausse des frais de scolarité.

Participation des familles

Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves, a souligné la nécessité de soumettre toute décision d’augmentation des frais de scolarité à une étude et à une concertation avec les parents, comme stipulé dans le contrat liant les familles aux administrations de ces établissements.

Akkouri a précisé que les raisons de ces augmentations doivent être expliquées de manière claire, ajoutant que « si cela concerne le souhait des responsables des établissements d’augmenter les salaires des enseignants du secteur privé, l’augmentation doit être raisonnable et conforme aux besoins. »

Akkouri a confirmé au journal « Al Omk » que la fédération n’a, à ce jour, reçu aucune plainte de parents concernant les augmentations des frais de scolarité annoncées par certaines écoles privées.

Il a averti contre l’absence de dialogue avec les familles sur ce sujet, soulignant que cela « pourrait ramener le secteur de l’enseignement privé à la tension qu’il avait connue lors des saisons précédentes. »

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