Société

« Dysfonctionnements à l’ENSA Agadir » : la cour ordonne la comparution forcée du président de l’Université Ibn Zohr

Aujourd’hui, vendredi, le tribunal de première instance d’Agadir a décidé d’activer la décision de faire comparaître par la force publique Abdelaziz Ben Adou, président de l’Université Ibn Zohr, après son refus de se présenter pour témoigner dans une affaire pénale impliquant l’ancien directeur de l’École Nationale des Sciences Appliquées, accompagné d’un professeur de la même institution.

La cour a décidé de reporter le jugement dans ce dossier jusqu’à la comparution forcée du responsable universitaire le 7 juin prochain, pour témoigner puisqu’il est cité dans cette affaire pénale, qui concerne « l’émission d’un document public sans base légale, l’abus d’influence et l’excès de pouvoir ».

Selon les informations disponibles, le juge de l’audience a répondu à la demande des accusés concernant la comparution forcée du président de l’université après son absence malgré une amende lors d’une session précédente, en disant : « Nous allons le faire venir », ce qui a été considéré par les parties au dossier comme une acceptation par le tribunal de la demande.

De son côté, la défense des parties civiles a présenté une autre demande au tribunal pour convoquer Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Éducation et de l’Innovation, et Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, en tant que responsables directs des fonctionnaires du secteur de l’enseignement supérieur, chacun dans son domaine de compétence, que ce soit administratif, législatif ou financier.

Il convient de noter que l’Organisme national pour la protection de l’argent public et la transparence au Maroc avait précédemment demandé au ministre de l’Éducation supérieure et de la Recherche scientifique et de l’Innovation d’intervenir pour enquêter sur ce qu’il considère comme des infractions commises par les personnes impliquées dans le dossier.

La même institution a également affirmé que « l’ancien directeur de l’École Nationale des Sciences Appliquées à Agadir, qui est actuellement professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Sciences à Agadir, et son collègue qui est également professeur dans la même école, avaient outrepassé leurs compétences ».

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