Société

Manifestation des professionnels de la santé devant le Parlement marocain pour protester contre l’inaction du gouvernement

Le personnel de santé au Maroc, dirigé par la coordination syndicale du secteur, a organisé un rassemblement national devant le Parlement pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un manquement du gouvernement à répondre à leurs demandes légitimes et à ignorer les accords signés avec divers syndicats.

Selon la déclaration faite par Mohammed Zakri, secrétaire général de l’Union nationale pour le secteur de la santé, cette mobilisation intervient en réaction à l’augmentation du mécontentement parmi les travailleurs de la santé, qui souffrent de conditions de travail difficiles et d’une détérioration notable de leurs acquis. Zakri explique que « le gouvernement a échoué à respecter ses engagements relatifs à l’amélioration des conditions matérielles et morales des employés du secteur. »

La coordination syndicale, incluant des organisations telles que la Syndicat indépendant des infirmiers, la Confédération démocratique du travail (CDT), et l’Union nationale de la santé (UMT), a précédemment annoncé une unification des efforts pour faire face à la marginalisation du secteur, exhortant le gouvernement à satisfaire les demandes des travailleurs et menaçant de paralyser les hôpitaux publics.

Parmi les points de contentieux non résolus avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale figurent la création d’une nouvelle échelle pour toutes les catégories et des augmentations de salaire de 2500 dirhams pour les infirmiers et les professionnels de la santé, et de 1200 pour les administratifs et les techniciens. « Le silence incompréhensible du gouvernement est la raison de ce rassemblement national », a déclaré Zakri, ajoutant que cette inaction gouvernementale contribue à la migration du personnel qualifié, exacerbant une pénurie déjà critique.

Zakri regrette profondément les répercussions de cette situation sur les citoyens, soulignant que « aucune réforme ne peut réussir sans prendre en compte les ressources humaines, et que la restriction des droits de ces ressources est l’une des causes de leur émigration. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *