Société

L’expertise confirme que l’accusée dans l’affaire « Bouthier » souffre d’une maladie mentale, le juge ajourne l’audience

L’expérience médicale initiale réalisée à l’hôpital El Razi à Tanger sur l’accusée « L.H » a prouvé qu’elle souffre d’une « maladie psychique ». Elle a été transférée de la prison d’Asilah à l’hôpital.

Le rapport médical lu par le juge lors de l’audience de ce mardi a été émis par une médecin de l’hôpital El Razi pour les maladies mentales, indiquant que l’accusée « avait déjà reçu des consultations de médecins concernant sa maladie et prenait des médicaments ».

Selon le même rapport, l’accusée a récemment souffert de faible concentration, de dépression sévère, de crises d’anxiété, et de nouveaux médicaments lui ont été prescrits. Elle sera réexaminée dans 15 jours pour évaluer son état psychologique.

Le représentant du ministère public a demandé lors de son plaidoyer d’attendre le rapport final sur son état après 15 jours. Le juge a ensuite décidé de reporter l’affaire au 2 janvier de l’année prochaine.

Le parquet de Tanger avait décidé, le 1er juillet dernier, de placer en détention provisoire à la prison « Sat Village » 6 personnes dans l’affaire de l’homme d’affaires français « Jacques B. » accusé de violer des employées d’un centre d’appels dans la ville et emprisonné en France pour le viol d’un mineur.

Selon des sources informées, le juge d’instruction a ordonné l’emprisonnement de six personnes dans l’affaire de « trafic d’êtres humains, extorsion sexuelle et atteinte à la pudeur » des employées du centre d’appels de l’homme d’affaires français « Jacques B. ».

Ces sources indiquent que 4 hommes et 2 femmes ont été emprisonnés, tandis qu’une autre personne a été poursuivie en liberté, suspectée de faire partie d’un réseau d’extorsion sexuelle visant l’homme d’affaires français.

L’association des droits des victimes a annoncé à Tanger son soutien à six Marocains victimes de l’homme d’affaires français, après que les victimes aient porté plainte contre lui pour « exploitation sexuelle » au travail. Il possédait 3 entreprises, dont un centre d’appels.

La présidente de l’association a déclaré que « Jacques B. a exploité les victimes en raison de leur besoin de travail, ce qui constitue une forme de trafic d’êtres humains. Des procédures appropriées doivent être prises pour le condamner, d’autant plus que des responsables de son entreprise à Tanger facilitaient son exploitation des victimes », selon ses termes.

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